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ven. 4 oct. 2024
20H30

Brama Release Party + Bracco + Vox Low

Release Party
Concert  / 
Organisateur : Des Lendemains Qui Chantent
Des Lendemains Qui Chantent salle - 450 places debout
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/////////////////////////// OUVERTURE PUBLIC 20H30 ///////////////////////////
/////////////////// DÉBUT DES CONCERTS 21H ///////////////////

Brama

Brama exprime pleinement la transe d’un rock psychédélique farouche et authentique, celui qui rince la tête et fait décoller très loin, une claque vertigineuse qui remet immédiatement les idées en place. Guitare, basse, batterie en état d’hypnose, vielle à roue transfigurée passée à la pédale, bourdon taraudeur et chants en occitan lumineux : Brama fait valser les clichés en allant puiser dans la tradition populaire et les contre-cultures de quoi modeler le plus contemporain des discours. Expérimental et libre comme l’air, le groupe s’empare à bras le corps d’un folklore solaire et rayonnant, où l’on danse avec force, sueur et moult rage, pour redessiner les traits d’une poésie orageuse : un DIY pétaradant et polyphonique aux accents noise et au doux parfum de drone.

Bracco

A quoi ça sert un disque ? A remettre en selle le sentiment. A se souvenir de l’odeur du concert. A convaincre l’autre d’y aller avec nous. A aider les musiciens à se ruiner la santé pour refaire la nôtre. Mais surtout, quand ce disque complète un concert : à pouvoir extrapoler. Avec la mémoire du contre-champ de chaque plan. Un disque contient tout cela, il faut juste déplier.”Dromonia“, deuxième album après “Grave“, est un de ces petits papiers pliés avec insistance jusqu’à devenir durs comme du bois, ceux sur lesquels on a écrit les choses importantes. Les grands décès, les petites confessions, les grosses erreurs.
Bracco, sur scène, c’est Loren, qui se tient bien occupé, baguettes en main, devant un assortiment de machines et de synthés. Et c’est Baptiste, guitare au cou, qui chante avec la conviction rare de ceux qui se rentrent le micro dans la bouche pour que les mots sortent mieux. S’être pété la rétine sur les VHS des Cramps doit aider. Son bagage garage (Los VV’s) informe le jeu de gratte âpre et précis. Baptiste gère la verticalité, Loren l’espace et les horizontales : ça érige solide même si c’est technique schlag, visseuses et bois de palette, on sent qu’ils visent haut.

Vox Low

Que les païens et autres profanateurs de tombeaux frémissent : Vox Low émerge à nouveau tel un messager des profondeurs, prêt à faire trembler les fondations, et portant sur ses épaules le poids des anciennes légendes des mystères obscurs. VRRRRRRR ! Dans leur très attendu deuxième album, Keep On Falling, les Parisiens osent revêtir le saint suaire ultime de la mythologie rock’n’roll : la combinaison de ski de cuir noir de Vince Taylor. Tel Moïse
brandissant les bras, tel l’appel des anges déchus, ils convoquent sur cet album les esprits de Jeffrey Lee Pierce du Gun Club, les greasers hors-la-loi et enfiévrés des années cinquante, ainsi que les héros de l’aciiid rock. Wham! Bam ! Thank You Ma'am !

Le groupe n’a pas cessé d’être en colère, de composer, mais a surtout fait ce dans quoi il excelle désormais : des prestations live au goût de napalm. Rama Lama Fa Fa Fa ! SPLAF ! Ensemble, le quatuor parisien a visité la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Espagne et même le Mexique. Le groupe est aussi constamment étonné de jouer devant un public de plus en plus jeune : la jeunesse aux cheveux bleus prenant la relève des quadras de la cold wave vêtus de pulls de camionneurs et de Dr. Martens défoncés.