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Rencontre avec Phaon

Publié le 25/01/2019
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Phaon termine sa résidence à Des Lendemains Qui Chantent. Une semaine studieuse qu’ils mettent à profit pour préparer le concert des auditions régionales des Inouïs du Printemps de Bourges 2019. Quatre jours et des poussières durant lesquels ces esthètes fignolent les morceaux, lustrent les sons et lissent les textures avec un appétit dévorant de faire bien.


Phaon, c’est sensible et physique, luxuriant et harmonieux.
On prend le temps de leur poser quelques questions :

 

Les Influences de Phaon ?

Pour situer Phaon on peut citer les belges de BRNS, ils travaillent beaucoup leurs textures sonores. Leurs rythmiques sont vraiment intéressantes, il y a un côté saccadé qu’on recherche aussi. Le jeu des voix est léché aussi, on essaie d’aller vers ça.
Dépêche Mode peut aussi être une influence forte, on se rapproche d’eux du côté des claviers avec des sons très synthétiques et une inspiration dark wave.
Certains nous disent qu’il y a du Thiéfaine dans la voix et la façon de chanter de Matthieu, on nous compare aussi à Feu Chatterton.

Les actus du groupe ?

On travaille sur notre premier album depuis près de six mois. On entre en studio à Nantes à la mi-février pour une dizaine de jours. La sortie est prévue pour octobre. D’ici là on va bosser la communication et essayer de monter une tournée pour accompagner la sortie. On a hâte d’avoir bouclé l'enregistrement et le mixage pour pouvoir recommencer l’écriture de nouvelles chansons, on a déjà des bouts de bandes qui ne demandent qu’à être exploitées. La construction de l’album nous a beaucoup occupés. D’ici la sortie on mettra en ligne deux singles avec des clips et un supplémentaire tiré de l’EP va sortir très prochainement pour patienter !

La collab’ ou le feat de rêve ?

Pourquoi pas un clip réalisé par Quentin Dupieux ? On aime bien son délire, il fait plein de choses différentes. Ou par Samuel Benchetrit façon J’ai toujours rêvé d’être un gangster.
Et pourquoi pas faire la première partie d’Archive ?

Les copains sur la route ?

On pourrait très bien croiser régulièrement des groupes comme Ropoporose, Grand Blanc ou Inuït. On est dans une veine esthétique un peu semblable. Mais pour l’instant on n'a pas beaucoup tourné, on espère que l’automne apportera des réponses à cette question.

Votre meilleur souvenir de live ?

Alexis : Pete Doherty à la Coopérative de Mai, c'était l’hiver dernier. Émotionnellement c’était fou de le voir. Il a une grande sensibilité, et puis on sait par où il est passé. Ses musiciens étaient vachement présents autour de lui aussi.

Thomas : Je l’ai pas encore vu ! J’espère que ce sera le live de Massive Attack en février prochain. Je vais profiter que l’on soit en studio pour aller au concert à Nantes. Je mise tout sur l’avenir !

Clément : Moi c’était un concert de General Electrics à Montlouis Sur Loire à côté de Tours. Il n’y avait pas grand monde, on était très proche d’eux. Il y avait une énergie de fou dans la salle. Et puis le jeu de clavier d’Hervé Shalters est génial, tout comme le déhanché de Jessie Chaton.

Matthieu : Sans hésiter je dis Le Prince Miiaou à La Fourmi à Limoges. C’était il y a longtemps déjà, en octobre 2011. J’étais encore au lycée. J’ai été saisi par Maud-Elisa Mandeau (Aka Le Prince Miiaou), c’est incroyable de voir la quantité d’énergie qui se dégage d’un corps aussi gringalet. Elle a un super jeu de guitare et l’énergie globale du groupe était très forte. Je pense que c’est un moment fondateur pour moi, ça me pousse dans cette voie, cette envie de faire de la musique et d’essayer de faire des jolis lives.