PRINCESS THAÏLAND X DOPPLER X MULE JENNY
/////////////////////////// OUVERTURE PUBLIC 20H30 ///////////////////////////
/////////////////// DÉBUT DES CONCERTS 21H ///////////////////
PRINCESS THAÏLAND

Après deux albums, le premier éponyme en 2018 et And We Shine en 2020 (A Tant Rêver du Roi / Luik Records), Princess Thailand investit à nouveau depuis juillet 2022 le studio Barberine chez leur éditeur Arthur Ferrari afin d'enregistrer un nouveau disque. Lors d’une tournée des scènes allemandes en août 2022, le groupe a délivré une expérience live forte et impressive, point d’ancrage d’une matière sonore en évolution permanente. Puissante et mélancolique, leur musique est une expérience physique, un nuage sonore devant tout autant au rock qu'au noise, à la no wave qu'au post-punk. Toujours en quête d'une identité forte, Princess Thailand tente de nouvelles expériences de son dans la volonté de nourrir un propos artistique cohérent et riche. Celui-ci s'exprime pleinement par le choix d’un chant féminin frontal et percutant, allié à des textures fiévreuses et abrasives.
Actuellement en phase d’enregistrement, le groupe affiche l’ambition d’un nouvel effort artistique inspirant et explosif à travers de nouveaux morceaux en cours de création. Ce nouvel album, dont la sortie est programmée à l’automne 2023 chez leur label A Tant Rêver du Roi, s’annonce déjà comme incontournable.
DOPPLER

Doppler se forme en 1998 dans une cave de Solaize, à côté de Lyon, quand Yann Coste (batterie) rejoint Yoann Brière (guitare) et Xavier Amado (basse). Au delà de la pertinence de l'étiquette "hard rock intellectuel" qui leur a été attribuée, le groupe oeuvre dans un registre communément appelé "noise" ou "noise rock", appellation parfois suivi d'un adjectif tel que hypnotique, complexe, furieux, intense, frénétique, envoûtant, primaire, torturé, sauvage, entêtant, déstructuré ou chaotique (liste non exhaustive). Un champ lexical qui tendrait à ne nous faire considérer que la face sombre et violente du trio, qui sait aussi se faire plus caressant, plus chaleureux, et surtout plus nuancé... notons toutefois que les qualificatifs joyeux, festif, à textes, drôle ou familial n'ont jamais étés employés à leur égard. Serait-ce dû à une atmosphère particulière, propre à la ville dont sont issus les membres du groupe?... en tous cas leur musique s'inscrit dans une tradition qui a déjà fortement marqué Lyon par le passé (Condense, Deity Guns, Bastard, Ned, Bananas At The Audience entre autres). Au jeu des influences, on peut bien se risquer à citer quelques noms, quelques claques : Laddio Bolocko, Ulan Bator, Shellac ou Chokebore, mais cela ne suffirait pas, car Doppler s'inspire plus généralement de tout ce qu'il voit et de tout ce qu'il entend.
De la première collaboration avec SK records en 1999 (EP 51) à la sortie du split avec Marvin, dans la série des "12 salopards" (SK, 2005), le groupe s'est fendu d'un split 45t avec NED "Der hase ist grün"(SK, 2001), célébrant une première tournée hors des frontières en leur compagnie, d'un second EP « Star sexual fantasy » (SK, 2001), d'un premier album « Si nihil aliud » paru en 2004, puis d’un deuxième album « Songs to defy » en 2008, enregistré à la mythique Black Box avec Peter Deimel.
Avec près de 200 concerts, et le plaisir d'avoir partagé la scène avec des gens aussi différents que Medications, Sleeping People, Black Heart Procession, Unsane, Melt-Banana, Sleeppers, Arab On Radar, Double Nelson, Cheval De Frise, Young Gods, Shipping News… Doppler met fin à ses activités en 2010 , puis se reforme en 2020 pour « fêter les dix ans de sa mort » et ainsi reprendre la route, avec pour l’occasion la réédition en vinyle par le label Bigoût Records du premier album « Si nihil aliud ».
MULE JENNY

Mule Jenny est le nouveau projet d’Étienne Gaillochet (We Insist!, Zarboth). “All These Songs Of Love And Death” est son premier album dont la conception fut entamée à la fin de la dernière tournée de We Insist! en 2018. Le disque a été composé à force d'expérimentations, seul en studio et en toute liberté.
S'éloignant des repères et des lignes directrices tracées par We Insist! et Zarboth. chaque chanson a l'habileté de surprendre, grâce à des rythmiques complexes, des harmonies inhabituelles tout en gardant le forme chanson et sans perdre le fil rouge vocal et mélodique. Il n'y eu qu'une seule contrainte pendant l'enregistrement : ne pas utiliser de midi et tout jouer seul.
Par ce biais Etienne Gaillochet a pu expérimenter avec des instruments familiers qui l'ont toujours attirés, en premier lieu la guitare sur laquelle il a trouvé le point de départ de chaque morceau du disque. Puis pour les besoins de l’arrangement il a utiliser le vibraphone, des claviers et bien sûr l'indispensable guitare basse, le résultat est un disque plein d'entrelacs vocaux, beaucoup plus doux et opulent que les précédents.
Ces nouvelles expériences et découvertes ont permis de donner une perspective différente et une nouvelle fraîcheur à la relation de longue date qu'il entretient avec la musique.
Les textes traitent de sujets très divers de manière souvent décalée et non littérale : l'âge, l'orient, la fin de la démocratie occidental, l'amour, le dictateur Joseph Staline, la folie, la mort, les mots.
L’album sortira le 10 décembre 2021 sur les labels Grabuge, Araki et Figures Libres au format digital et en version vinyle haute qualité 180g avec une pochette protectrice laminée et un insert de 2 pages couleurs réalisé par Matt Irwin (A Whisper In The Noise, Wive). Un CD pochette cartonnée est inclus dans chaque vinyle.